Depuis 2018, Aswat Nissa a lancé son département de plaidoyer afin de lutter pour l’intégration de la dimension genre dans les réformes du secteur de la sécurité. Grâce à ce département, Aswat Nissa aspire à impliquer davantage les député(e)s dans les dialogues entourant la réforme du secteur de sécurité en Tunisie. Le département de plaidoyer d’Aswat Nissa repose principalement sur quatre volets :
1. Analyse de l’intégration de l’approche genre dans la législation tunisienne relative au secteur de la sécurité entre 2014 et 2020
2. Suivi de l’application des politiques publiques en lien avec le genre
3. Vidéos de vulgarisation
4. Suivi et évaluation de la prise en compte de l’approche genre au sein de l’Assemblée du peuple.
Analyse de l’intégration de l’approche genre dans la législation tunisienne relative au secteur de la sécurité entre 2014 et 2020.
En 2020, Aswat Nissa a élaboré une nouvelle étude qui est la suite de celle élaborée en 2018. L’étude analyse 74 textes juridiques adoptés durant les deux dernières années (2019-2020) et qui déterminent la politique générale de l’État afin d’évaluer l’intégration de l’approche genre dans l’ordre juridique relatif au secteur de la sécurité.
-Les textes analysés : Sept (7) lois, vingt-quatre (24) textes réglementaires et quarante-trois (43) textes de nomination.
L’étude en version française à travers ce lien.
Le policy brief de l’étude en version arabe à travers ce lien.
Depuis 2018, Aswat Nissa fait le suivi de l’application des politiques publiques en rapport le genre à travers les demandes d’accès à l’information envoyées aux différentes ministères concernées par l’application de certaines lois, notamment le Ministère de la femme, de la famille, de l’enfance et des personnes âgées, au Ministère de l’intérieur, au Ministère des affaires sociales, au Ministère de la santé, au Ministère de la justice au Ministère de l’emploi, au Ministère du transport, au Ministère de l’agriculture. Nous avons dû à plusieurs occasions déposer des recours à l’instance de l’accès à l’information car les ministères ne respectent pas les délais de réponses. En outre, un grand nombre des réponses reçues n’est pas clair ou les ministères nous informent qu’ils ne peuvent nous donner les informations demandées car ils ne les ont pas en leur possession. Cela reflète l’absence de la volonté politique d’appliquer certaines lois.
La seconde était autour de la définition de l’approche genre dans l’article 18 de la LOB.
La troisième portait sur la représentativité des femmes dans les postes de décision au sein des différents organes du parlement.
La quatrième avait pour thématique la représentativité des femmes dans les postes de décision en Tunisie.